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Quelle réforme pour l’université ?
20/02/2009 23:01
Debout La République et la réforme de l’Université
Ce n’est pas parce qu’une réforme est brutale, sans nuances, précipitée, qu’elle peut être, pour autant, bienvenue sur l’objet : les coups de menton peuvent aussi être négatifs sur le fond.
Le projet de décret sur le statut des enseignants chercheurs, vient compléter le dessein déjà nocif exprimé en 2007 par la loi LRU : il s’agit de permettre aux pouvoirs politique ou économique de contrôler l’Université. Tantôt, d’abord, par le système électoral interne, la possibilité de choisir un Président non français et même non européen ou encore non universitaire. Tantôt, ensuite, par le système de recrutement des jeunes enseignants chercheurs par des camarillas locales, non élues mais cooptées... Désormais, enfin (si le décret Pécresse est perpétré), par un système de contrôle-sanction de l’activité de recherches des « enseignants chercheurs ».
Imaginée et mise en place sous Philippe-Auguste, l’Université française est détentrice des mêmes missions confiées par la Nation :
développer le savoir, le transmettre, préparer la jeunesse à ses futures responsabilités sociétales. Mais elle est - elle doit être et rester - aussi l’intelligence et la conscience de la Nation.
Aux heures les plus noires de notre Histoire elle a été ce ferment de liberté, voire de résistance, que considérait avec respects en 1945 le Général de Gaulle quand il associait l’Esprit universitaire et l’Epée comme deux piliers séculaires du destin français, notamment dans la période troublée que la France venait de traverser.
Comment ne pas penser que c’est en se rappelant le rôle joué par les universitaires aux côtés du Général dans la résistance que le conseil constitutionnel a gravé, d’une façon que l’on pensait acquise à jamais, les principes intangibles de l’Indépendance et de la Liberté des universitaires. Tout statut des universitaires, devrait donc, désormais, respecter ces principes sans lesquels l’Université ne saurait assurer les hautes missions ci-dessus rappelées.
Or, le « décret Pécresse », si on se concentre sur le point qui provoque le plus d’émoi, permet à la Présidence omnipotente de chaque université d’infliger comme sanction aux « enseignants chercheurs » qui ne font pas assez de recherches (ou de pas assez bonnes), de faire plus que leur service d’enseignement.
Il n’est pas utile, tellement ce projet est pernicieux et déphasé par rapport à ce que doit être une saine Université de faire un long commentaire ; il suffira d’égrener quelques mots-clés : copinage, vengeance, syndicalisation, stakhanovisme et pisse-copie, contraintes intellectuelles, fayotage, stress, cercle vicieux (comment faire de la recherche si le service d’enseignement est alourdi)... En bref, mépris et ignorance de l’essence et de la finalité de l’Université.
* * *
Peut-on vraiment replacer l’Université française au niveau de sa réputation passée et au dessus autres Universités du reste du monde ?
C’est possible mais à condition :
d’en finir avec la semestrialisation qui déstructure les enseignements et la recherche, sans le moindre effet bénéfique.
de rémunérer décemment les enseignants chercheurs français (salaires de 15 à 40 % inférieurs à ceux des Espagnols, Italiens, Anglais, Allemands ...)
d’améliorer l’encadrement humain des équipes de recherches (jeunes chercheurs, CDD, secrétaires de qualité)
de rémunérer financièrement, ou par dispense partielle d’enseignement, ces responsabilités que certains enseignants chercheurs supportent et pas certains autres : direction de mémoires et de thèses, direction de diplômes, de Centres de recherche, publications, colloques.
d’entamer une réflexion concertée pour trouver le moyen de mettre un terme à l’orientation défectueuse des élèves à la sortie du Bac, dont nombre d’entre eux viennent s’échouer à l’Université pour un an ou deux, avant de la quitter, amers, sans diplôme et ayant gaspillé tant leur jeunesse que l’argent public. Une période transitoire - entre le bac et la suite du parcours de formation - d’évaluation et d’orientation individualisée, visant à permettre aux jeunes de choisir valablement entre cycles courts ou longs, théoriques ou pratiques, pourrait ainsi être étudiée.
En résumé, il sera plus efficace, plus digne et moins dangereux pour les libertés d’encourager les meilleurs que de punir les supposés moins bons. En clair, c’est le contraire du décret Pécresse.
H. Temple Universitaire, Avocat, tête de liste DLR du Grand Sud-Ouest pour les élections européennes
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Une candidate tête de liste DLR sanctionnée au niveau local par un Maire UMP
20/02/2009 22:57
COMMUNIQUE DE PRESSE
Retrait de la délégation municipale de Madame Vianès à Caluire : un nouvel exemple du sectarisme de l’UMP
Cette semaine, le maire UMP de Caluire, Philippe Cochet a retiré la délégation de l’adjointe à la prévention et à la citoyenneté Michèle Vianès suite à l’annonce de sa candidature comme tête de liste aux élections européennes pour Debout la République dans la région Sud-Est.
Comme rapporté par le Progrès, le député-maire de Caluire-et-Cuire a indiqué que « quand on sort de la logique de fonctionnement du conseil municipal, il est normal d’en être exclu » et que « nous ne partageons pas les convictions et les valeurs défendues par DLR. La prise de position de Michèle Vianès entre en contradiction avec la politique que nous menons. »
Debout la République dénonce le comportement sectaire de Philippe Cochet et ne voit pas en quoi un engagement lors des élections européennes remet en cause l’implication de tous les instants de Michèle Vianès pour les habitants de Caluire.
Depuis quand les membres d’une majorité municipale doivent soutenir la même liste lors d’élections européennes qui n’ont rien à voir avec la gestion d’une ville ? En quoi la prise de position de Madame Vianès peut-elle être en contradiction avec la politique municipale ?
Enfin, Debout la République tient à remercier Philippe Cochet d’avoir admis ne pas partager les convictions et valeurs républicaines et gaullistes de notre mouvement. Cela est particulièrement éclairant sur les véritables convictions et valeurs défendues aujourd’hui par l’UMP, surtout dans une ville qui a le souvenir de l’arrestation de Jean Moulin.
D’une part, le président de la République affiche une ouverture de façade au gouvernement. De l’autre, sur le terrain, l’UMP démet de ses fonctions une adjointe méritante pour une candidature qui n’a rien à voir avec son engagement municipal. Cela révèle bien le sectarisme du parti présidentiel.
Laurent PINSOLLE Porte-parole du rassemblement gaulliste et républicain Debout la République
Le PROGRES
Article du vendredi 13 février 2009
« Nous voulons rassembler les républicains des deux rives » Michèle Vianes est tête de liste Dupont-Aignan aux Européennes.
Quel est le message principal de votre candidature comme tête de liste de Debout la République ?
Nous voulons rassembler des républicains des deux rives, de droite et de gauche, qui ne supportent plus l’Europe actuelle au fil de l’eau, qui glisse vers l’impuissance. Des républicains qui veulent également une Europe des nations, s’accordant sur des grands projets structurants et qui ne soit pas obligée de fonctionner sur tout à 27.
Vous voulez ressusciter le camp du non ?
Il y a les électeurs du non, qui veulent une autre Europe avec une France forte, qui refuse le dépeçage des Etats. Mais nous nous adressons aussi à des gens du camp du oui qui ont cru qu’on pouvait faire avancer le dossier européen de façon plus construite qu’actuellement.
Votre leader national est Nicolas Dupont-Aignan, un homme de droite, comment pensez vous réunir droite et gauche ?
Nous avons une ligne politique très claire. Mis à part l’extrême gauche et l’extrême droite, beaucoup de républicains peuvent s’y retrouver ; nous avons déjà avec nous des gaullistes comme des chevènementistes.
Propos recueillis par M.R-P
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Outre-mer : le pouvoir doit se ressaisir
19/02/2009 08:25
On ne gagne jamais à laisser pourrir un conflit. Avec la mort d’un homme en Guadeloupe cette nuit, la crise de l’Outre-mer rentre dans une passe extrêmement dangereuse.
La légèreté du gouvernement, car c’est bien de cela qu’il s’agit, est stupéfiante.
Comment en désavouant le ministre de l’Outre-mer, Yves Jégo, en le renvoyant comme s’il s’agissait d’une lointaine colonie, encadré de deux nouveaux médiateurs, le Premier Ministre pouvait-il croire calmer les esprits ?
Comment le Président, si prompt à se déplacer au moindre fait divers, peut-il manquer à ce point de considération la plus élémentaire pour les Guadeloupéens et, au-delà, pour tous les habitants de la France d’outre-mer ? Le prétexte de la maîtrise des dépenses publiques est une fausse excuse, car il était tout à fait possible de redéployer les exonérations fiscales existantes, notamment celles pour l’immobilier privé, en faveur des entreprises, pour alléger les charges sociales.
De même, il est stupéfiant de voir le gouvernement si timide face à la compagnie pétrolière Total, qui bénéficie par sa filiale locale d’un monopole de distribution du carburant dans les métropoles d’Outre-mer. Il est tout à fait possible d’imposer à Total une péréquation minimum qui permettrait à tout le moins d’aligner dans les DOM le tarif de l’essence sur la Métropole, afin de donner un coup de pouce immédiat au pouvoir d’achat.
Si le Président et le gouvernement ne réagissent pas face à une telle crise, comment peuvent-ils demander aux Guadeloupéens et plus généralement à tous les habitants d’Outre-mer, de se sentir Français ?
Mais au fond, Nicolas Sarkozy et son gouvernement, aiment-ils l’Outre-mer ?
Quelle est leur vision, quels sont leurs projets pour cette partie de nous-mêmes ? Telle est la vraie question que l’on doit se poser. Il y a urgence, plus qu’urgence !
NDA
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Guadeloupe : rattraper le temps perdu
19/02/2009 08:23
L’escalade de la violence en Guadeloupe, avec la mort tragique d’un syndicaliste abattu par arme à feu qui endeuille toute la France, prouve que le gouvernement a eu tort de laisser pourrir la situation, sans égard réel pour la situation explosive sur place.
Certes, comme dans les autres DOM, il s’agit d’une situation ancienne, liée au laisser-faire de la Métropole face au maintien d’un ordre socio-économique hors d’âge.
Il est désormais plus que temps de rattraper le temps perdu. Pour ce faire, Debout la République demande :
le rétablissement immédiat de l’ordre républicain, le gouvernement et les organisations grévistes portant une égale responsabilité dans le retour indispensable de la paix civile.
La visite immédiate du président de la République ou du Premier ministre, qui d’ordinaire, au moindre fait divers en Métropole, multiplient les déplacements. Les Guadeloupéens méritent davantage de considération.
Un effort réel de la part l’Etat pour faire aboutir le projet d’accord d’Yves Jégo. Il n’est pas pensable que les pouvoirs publics, qui octroient de généreuses mesures de défiscalisation pour l’immobilier outre-mer, ne trouvent pas le moyen, au besoin par le redéploiement des aides existantes, de financer une exonération de charges pour les salaires allant jusqu’à 1,6 fois le SMIC.
Un programme pluriannuel de péréquation nationale vers les DOM, afin d’assurer à leurs populations, en tenant compte du niveau de vie réel, une égalité d’accès aux produits courants. Pour montrer l’exemple, l’Etat doit accomplir un geste fort, en imposant à la société Total des tarifs à la pompe qui prennent en compte le niveau de vie de ces territoires et soient au minimum alignés sur des moyennes métropolitaines (le litre de sans plomb s’établit actuellement à environ 1,7 € en Guyane, 1,4 € à la Réunion, 1,3 € en Martinique et 1,1 € en Guadeloupe, ce dernier tarif étant le prix moyen constaté à Paris !).
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste et républicain Debout la République
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Jacques Séguéla met les pendules à l’heure de l’indécence
18/02/2009 09:26
Si à 50 ans on a pas une Rolex ®, c’est qu’on a raté sa vie ». Je serais tenté de lui répondre : « Désolé M. Séguéla, à 47 ans je n’ai toujours pas de Rolex ® et… je n’en suis pas malheureux pour autant ! »
Les Français auront sans doute goûté à sa juste valeur les déclarations de cet ancien conseiller de François Mitterrand, Jacques Chirac et maintenant de Nicolas Sarkozy.
Voilà un propos qui sent toute l’adoration de ce proche des puissants pour la frime et le fric, tel un relent des années 80 où Bernard Tapie nous chantait déjà que « Réussir sa vie, c’est gagner en Bourse ». Cela pourrait rappeler aussi Marie-Antoinette et son « s’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche », époque où les élites françaises se poudraient déjà abondamment.
Plus sérieusement, à mon sens, on assiste très clairement à une double radicalisation :
- Celle des Français qui voient ce qui se passe et dont la colère est sur le point d’exploser.
- Celle des élites, jalouses de leurs privilèges, qui, malgré leurs erreurs, s’octroient bonus, augmentations et plans de sauvetage sur mesure.
Et si on ne change pas radicalement de cap comme je l’avais suggéré dans un billet précédent, il faudra en assumer toutes les conséquences.
Jacques Séguéla, conseiller et entremetteur des princes, vient de montrer le vrai visage du mépris, alors que ce sont ceux dont il a contribué à l’ascension qui ont raté l’essentiel : servir la France, en priorité tout au moins.
NDA
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